Arbuste dioïque, à fleurs glabres, qui peut atteindre 10 m de haut, à l’écorce grise pâle ou blanche. Les branches sont relativement lisses et rosâtres, les feuilles disposées en spirales sont simples, oblongues et entières, alors que les pétioles sont rougeâtres sur les jeunes feuilles. L’inflorescence apparaît en fascicules de trois à sept fleurons parfumés, d’un blanc jaunâtre. Les fruits sont des baies triloculaires à fine pelure qui virent au blanc à maturité.
La plante pousse à la fois en forêt intermédiaire et en forêt de plus haute altitude, mais préfère l’environnement des berges de rivières et les zones protégées. La plante produit de nombreux fruits qui sont dispersés par les oiseaux et les chauves-souris. Il est rare de trouver des plantules dans la nature.
Cette espèce endémique des Mascareignes est classée « en danger » sur la Liste rouge de l’IUCN. Les plantules sont répandues en pépinières et utilisées dans les projets de restauration forestière. Sa population est en déclin en raison de la perte d’habitat et de l’invasion des espèces exotiques, mais plus particulièrement des cochons sauvages qui détruisent les strates basses de la flore.
Les miettes de ce bois écrasées provoque des démangeaisons d’où le nom vernaculaire.
L’éthymologie du nom se compose des mots grecs psilos pour glabre/nu et xylon, bois, alors que l’épithète mauritianum indique bien l’origine endémique de l’espèce.
Psiloxylon mauritianum est une plante aux qualités médicinale prometteuses ; Elle est utilisée en médecine traditionnelle à Maurice et à la Réunion pour le traitement et le contrôle de l’aménorrhée, la dysenterie et du diabète de type II.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4576814/
Le premier échantillon de cette plante fut collecté par Louis Bouton en 1871.