Arbuste très ramifié qui peut atteindre 4 m de haut. Branches de couleur gris pâle à rainures longitudinales. Feuilles pétiolées, à lamelle elliptique et oblongue, arrondie à pointue à l’extrémité et tronquée à la base. Le motif des veinures est proéminent, la surface de la feuille est lisse. L’espèce est hétérophile. Elle tient son appellation vernaculaire des tâches rouges et noires présentes sur le dessus des feuilles juvéniles. La floraison est spectaculaire;: inflorescence terminale, à pédicules roses et pubérulentes, calice rosâtre et pubérulent, corolle blanche teintée de rose, en particulier sur la surface extérieure du tube. Les baies sont rouge vif à maturité.
Cette espèce endémique de Maurice pousse en forêt intermédiaire et de plus haute altitude, elle fait partie du sous-bois de la végétation indigène. La pollinisation des fleurs est assurée par les mouches et les geckos. Les fruits sont dispersés par les oiseaux. On peut observer des plantules et de jeunes arbustes dans la nature.
Classée « vulnérable » sur la Liste rouge de l’IUCN, l’espèce est protégée sous le projet de restauration forestière et dans les réserves naturelles. Les semences sont faciles à répandre en pépinière, les plantules sont ensuite réintroduites dans leur milieu naturel. La plante est également utilisée en aménagement paysager. Il existe un risque de déclin de la population en raison de l’invasion des espèces exotiques.
Le nom de cette espèce, parviflora, provient de la petite taille (parvi) de la fleur (flora).
Le premier échantillon de la plante fut collecté en 1789 par Jean-Baptiste Pierre Antoine de Monet, Chevalier de Lamarck, naturaliste français.