Leea guineensis, arbuste connu localement sous le nom vernaculaire de Bois Sureau[1], peut mesurer entre 2 et 10 mètres de haut. Il est peu ramifié[2] et porte de nombreuses lenticelles. Ses feuilles sont composées, impaires et pennées par groupe de deux ou trois. Les jeunes feuilles sont d’une couleur vert pâle, parfois légèrement teintées de rouge, alors que les feuilles matures au bord ondulé et à l’extrémité pointue, sont d’un vert luisant. Elles exsudent des gouttelettes de sève, celles-ci se transforment en petites perles mi-dures et transparentes qui collent au feuillage. L’arbre produit des gerbes de fleurs d’un rose pourpré disposées en grappes terminales bombées qui cèdent la place à des baies rose-pourprées de forme arrondie [3].
[1] Missouri Botanical Garden. n.d. "Leea guineensis." Missouri Botanical Garden. [En ligne]. http://www.missouribotanicalgarden.org/PlantFinder/PlantFinderDetails.aspx?taxonid=287547&isprofile=0&. (Page consultée en août 2018).
[2] CIRAD. 2008. Leea guineensis. [En ligne]. http://arbres-reunion.cirad.fr/especes/leeaceae/leea_guineensis_lam.
[3] Atkinson, Rachel, and Jean-Claude Sevathian. 2005. A guide to the plants in Mauritius. Vacoas: Mauritian Wildlife Foundation.
Espèce indigène des Mascareignes, de Madagascar et d’Afrique. À Maurice elle se rencontre dans les forêts intermédiaires et forêts humides de haute altitude, à l’ombre dans les sous-bois, car elle est adaptée à une faible luminosité. Elle peut être utilisée en restauration écologique.
L’espèce est dite de préoccupation mineure en raison de sa dispersion étendue et de son abondance en milieu naturel.
C’est James Lee (1715-1795), jardinier et pépiniériste qui s’occupait du « Vineyard Nursery » à Hammersmith, Londres, qui a donné son nom au genre.