Canthigaster à sellesCanthigaster valentini

Habitat et écologie

Il est présent dans la région Indo-Pacifique, de la mer Rouge, au Sud de Durban, en Afrique du Sud et à l’est jusqu’aux îles Tuamotu, du Nord au sud du Japon et jusqu’à l’île Lord Howe. Sa plage de profondeur enregistrée est comprise entre 1 et 55 m. Le poisson Puffer habite les récifs coralliens des lagunes subtidales et des récifs séprimés. On peut aussi le trouver dans les herbiers, et des différents types de récifs artificiels qui se compose d’algues rouges et vertes filamenteuses, de coraux, de bryozoans, de tuniciers, de vers polychètes, d’échinodermes, de mollusques et d’algues brunes et corallines. En tant que mécanisme de défense, cette espèce peut se gonfler pour intimider les prédateurs, ce qui les rend aussi plus difficiles à avaler. Ils sont également très toxiques s’ils sont consommés.

Cette espèce vit en groupes, généralement avec un seul mâle sexuellement mûr qui protège le territoire, en compagnie de multiples femelles et d’individus immatures. Les mâles sont territoriaux. Il s’accouple quotidiennement avec une femelle différente du groupe. Les femelles occupent une zone distinct à l’intérieur du territoire du mâle. Les femelles fléchissent leurs nageoires caudales et se gonflent pour signaler au mâle qu’elles sont prêtes pour la ponte. Il reconnaît le site de la femelle le plus souvent visité. La femelle pond ses oeufs en appuyant son abdomen dans le nid qu’elle aura préparée juste avant sur le substrat. Le mâle se place alors rapidement sur son pédoncule caudal et les deux restent dans cette position pendant 5 à 10 secondes, puis s'éloignent. La femelle rabat à plusieurs reprises sa nageoire anale pour assurer la fécondation et pousser les œufs profondément dans le substrat. Les larves éclosent au crépuscule environ trois à cinq jours après la fécondation. Les œufs et les larves ont un goût désagréable pour d’autres espèces, maximisant les chances de survie.

Conservation et gestion

Selon la liste rouge de l’UICN, cette espèce est classée comme « moins préoccupante ». Il est localement abondant dans la région Indo-Pacifique. Aucune mesure de conservation spécifique aux espèces n’est mis en place, elle est présente dans de nombreuses AMP (aires marines protégées). Le commerce de l’aquarium est une menace potentielle et les baisses de l’abondance ont été enregistrées aux Philippines. D’autres baisses peuvent être dûes à la dégradation ou à la perte de l’habitat (récifs coralliens et herbiers marins).