Chirurgien-BagnardAcanthurus triostegus

Catégorie
  • Récifs isolés
Mots clé
  • Faune
  • Chirurgien-Bagnard

Description

L’Acanthurus triostegus de la famille des Acanthuridae est communément connu sous le nom de Chirurgien à raies noires ou Chirurgien zèbre. Sa couleur corporelle globale peut être blanc ou gris pâle ou gris-vert, avec 4 bandes étroites verticales qui traversent le corps et une qui traverse l’œil. Les écailles sont petites, avec de minuscules projections. La forme du corps est ovale et allongée. Elle a une petite bouche et des yeux près du haut de la tête. Les dents sont petites avec des pointes en retrait ; Il y a environ 8 à 28 sur chaque mâchoire. Il y a une petite épine dépressible qui s’insère dans une rainure sur le côté du pédoncule caudale. La nageoire caudale est concave.

Habitat et écologie

Le Chirurgien-Bagnard est largement répandu dans la région Indo-Pacifique et très abondant dans certaines parties de son aire de répartition. Il peut être vu au Yémen, mais nulle part ailleurs dans la péninsule arabique. Ce poisson chirurgien est une espèce côtière qui vit dans les lagons et les récifs marins avec un substrat dur. Les juvéniles sont fréquents dans les bassins de marées. Ce sont des herbivores qui se nourrissent de gazons algaux de grandes superficies.

Dans les régions équatoriales, le frai se produit toute l’année. Ailleurs, le frai est un événement saisonnier, par exemple à Hawaï, il coïncide avec les mois les plus froids, de février à mars. Cette espèce forme des groupes de frai. Les mâles affichent des couleurs pendant la parade nuptiale. On a observé la ponte des couples ainsi que le frai de groupe (10-20). Les œufs et les larves sont pélagiques (océan ouvert) ; à 3,2 cm de longueur ils sont appelés juvéniles. Les adultes peuvent atteindre une longueur de 27 cm.

 

Conservation et gestion

Cette espèce est abondante dans certaines parties de son aire de répartition. Bien qu’elles soient prélevées, il n’y a aucune indication de déclin démographique et on la trouve également dans diverses zones marines protégées. Cette espèce est dans la catégorie « moins préoccupante » de la liste rouge de l’UICN. Aucun programme spécifique de conservation de l’espèce n’est mis en place. La pêche à des fins artisanales et récréatives est une menace dans certains domaines. En outre, la dégradation des récifs coralliens, leur habitat primaire, affecte inévitablement la population de poissons de surface.

Le saviez- vous ?

Les raies d’aigle se nourrissent de nuages d’œufs et de spermes libérés par cette espèce pendant la ponte.