Psidium cattleianum communément connu sous le nom de Goyave de Cattley, Goyavier fraise ou Goyavier de Chine. C’est un petit arbre de la famille des myrtilles. Son aire de répartition indigène est limitée au bassin amazonien, mais elle a été introduite dans de nombreuses régions tropicales, dont l’île Maurice, où elle est considérée comme une espèce envahissante. Il s’agit d’un petit arbre très ramifié mesurant entre 2 et 4 mètres. Son écorce est lisse, gris à brun rougeâtre et elle a des feuilles ovales qui poussent à 4,5 centimètres.
Les goyaves de Chine prospèrent dans un large éventail d’habitats, allant de la forêt tropicale sub-montagnarde, de la forêt nuageuse montagnarde, de la forêt tropicale montagnarde, de la forêt montagnarde tropicale humide, du ravin tropical, de la forêt riveraine, de la forêt tropicale à feuilles persistantes, de la savane montagnarde tropicale, de la forêt tropicale subtropicale, des terres en broussailles, des terres d’herbes, des forêts dégradées, des cultures et des zones agro-forestières.
L’arbre se reproduit par la dispersion des graines et les germes racinaires qui permettent une reproduction rapide et expansible. L’arbre porte des fruits après 3 à 6 ans, de couleur jaune à rouge foncé ou pourpre. Les fleurs ont cinq pétales et poussent individuellement ou en grappes de trois. On a pu démontrer que la goyave de Chine a une forte variation génétique en fonction de l’élévation et de la tolérance à l’ombre et qu’elle résiste aux sols avec des niveaux de pH modérés à élevés. Ces facteurs contribuent à sa qualité invasive. En outre, l’arbre forme des broussailles denses qui repoussent la lumière du soleil et empêche la croissance des espèces indigènes.
Psidium cattleianum présente de nombreux défis pour une éradication réussie car il est considéré comme invasif; les porcs sauvages et les oiseaux non indigènes contribuent à la dispersion des semences et à la suppression de l’arbre avec ses racines (qui autrement produirait de nombreuses pousses) mais c’est une main-d’œuvre intensive et coûteuse. Néanmoins, certains plans d’éradication ont prouvé leur succès dans de petits domaines. À Maurice, la plante est gérée en enlevant l’arbre avec ses racines entières ou en coupant l’arbre et en appliquant systématiquement l’herbicide aux souches.
Les porcs sauvages aident la goyave de Chine à la dispersion des graines, tandis que la goyave fournit des conditions favorables pour les animaux. Cela conduit à une dégradation de l’habitat.