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Nouveaux investisseurs après l’indépendance – la South West Tourist Development Company

  • En 1971, la Compagnie Sucrière de Bel Ombre accueillit de nouveaux investisseurs, ce qui devait marquer le début des dernières années de prédominance sucrière et des opérations usinières. Pendant cette période, la structure propriétaire des terres de la Compagnie évolua et au début du 21e siècle elle entama une transition vers de nouveaux secteurs d’activités économiques, avec une emphase particulière sur le tourisme.

Contexte

Durant la période précédant l’Indépendance et immédiatement après, Maurice luttait pour trouver une stabilité socio-politique; la politique communale et les divisions parmi les groupes sur la question de l’indépendance avaient généré des conflits que l’on qualifie  localement de « bagarres raciales », ou conflits ethniques. Cela se passa dans le même temps que l’expansion des mouvements ouvriers qui luttaient pour améliorer les conditions des travailleurs, la reconnaissance de leurs droits et la mise en place de services de base de la part de l’état, tels que la santé et l’éducation. Ces conditions instables affectaient l’économie et Bel Ombre ne fut pas épargné.

 

Nouvel actionnaire majoritaire

La survie de la Compagnie reposait donc sur l’apport de nouveaux investisseurs et en 1971 la South West Tourist Development Company, une filiale du Groupe Rogers, devint l’actionnaire majoritaire. Cette acquisition fut menée à bien par M Amédée Maingard de la Ville-ès-Offrans, un des pionniers dans le développement des secteurs de l’aviation et du tourisme à Maurice. Il est dit qu’il avait anticipé le potentiel touristique de l’endroit, même si la compagnie ne devait s’engager dans le tourisme que trois décennies plus tard.

 

La transition du sucre au tourisme

Les accords préférentiels avec l’Europe permirent de maintenir ce commerce à flot pendant quelques décennies, mais ceux-ci furent graduellement dissouts. L’érosion des sols d’une importante proportion des terres sous cannes de Bel Ombre, situées à flanc de montagne causa une chute de la productivité. La topographie posait aussi des défis pour la culture et la mécanisation des récoltes.

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