Pigeon de MadagascarNesoenas picturatus

Catégorie
  • Forêts
Mots clé
  • montagne et forêts
  • Faune
  • Oiseaux

Description

Nesoenas picturatus communément appelé le Pigeon de Madagascar, est une espèce d’oiseau de la famille des pigeons et des colombe. Mesurant environ 38 centimètres, l’espèce se distingue par sa tête et sa queue gris bleuâtre qui contrastent avec ses ailes rougeâtres, tandis que le cou et le buste sont d’un violet rosâtre foncé. Les femelles sont légèrement plus ternes que les mâles, tandis que les juvéniles sont brun grisâtre.

Habitat et écologie

Originaire de Madagascar, des Comores et des Seychelles, il a été introduit aux îles Amirantes, à l’île Maurice, à la Réunion et dans l’archipel des Chagos. L’on pense que la population actuelle du Pigeon de Madagascar a été introduite autour de 1770 à la suite de l’extinction d’une petite espèce de colombe. L’habitat indigène du Pigeon de Madagascar est la forêt, mais ces oiseaux habitent également dans les forêts dégradées, les zones de cultivation et les zones boisées situées près des habitations humaines. À Maurice, on peut les trouver à travers toute l’île, allant des forêts, des zones rurales aux zones urbaines. Ils sont communs dans les forêts des gorges de la Rivière Noire et de Bel Ombre.

Le pigeon collecte des graines au sol dans les zones libres de couverture dense, mais cette espèce va aussi manger des fruits tombés des arbres et occasionnellement des invertébrés. Ce Pigeon de Madagascar présente des comportements de parade semblables à d’autres espèces de la même famille; les mâles ont des vocalisations spéciales utilisées pour la parade nuptiale et, attirent les femelles et les autres pour signaler un danger et défendre leur territoire. Le Pigeon de Madagascar construit des nids plats de 1,5 à 5 mètres au-dessus du sol. Ceux-ci consistent principalement de brindilles. Ils pondent 2 œufs blancs.

 

Conservation et menaces

L’espèce n’est pas considérée comme menacée, car elle est commune dans toute sa variété indigène ainsi que dans les zones introduites. Cependant, certaines races locales sont menacées ou sont éteintes en raison de l’introduction de la race nominative de Madagascar. À Maurice, l’on pense que, bien que le N. picturata et le N. mayeri soient écologiquement distincts et ne se rivalisent pas les uns des autres, il existe des risques que la similitude des roucoulements entre les deux espèces puisse entraîner une interférence reproductive qui peut brouiller les signaux.