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Transition socioéconomique

  • Avec des profits en baisse, Bel Ombre abandonna certaines parties de Chamarel et de Bon Courage. L’inévitable se produisit lorsque l’usine ferma ses portes en 1999. À la fermeture, les 153 employés de l’usine elle-même partirent à la retraite. Deux ans plus tard, 204 autres optèrent pour un système de retraite volontaire (VRS), qui fut négocié par les représentants de l’Industrie sucrière, le gouvernement et les syndicats, avec le soutien de l’Union Européenne. Les cannes furent redirigées vers les usines de Médine, de St Félix et de St Aubin et la superficie des terres sous canne décrut de 50 pour cent. La Compagnie Sucrière de Bel Ombre compte actuellement 418 employés[1].

    À partir de ce moment-là, le processus pour transformer Bel Ombre en destination touristique de premier plan fut enclenché. Quatre hôtels furent construits le long de la côte, de même qu’un premier parcours de golf et un ensemble de villas de prestige. Le Château complètement restauré a retrouvé sa fonction première de Maison du Domaine et son art de vivre.

    Par ailleurs, les activités de tourisme naturel permettent d’explorer la richesse naturelle des réserves naturelles et forêts endémiques proches.

    Le lagon de 105 hectares qui prolonge Bel Ombre abrite des écosystèmes riches et variés avec une population d’au moins 70 espèces de poissons. Dans cet espace marin, l’un des mieux conservés autour de l'île, une ‘Zone Marine de Protection Volontaire’ sera créé.

     


    [1]Yvan Martial, Compagnie Sucrière de Bel Ombre, Notes d’Histoire

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