Vivaneau chien rougeLutjanus bohar

Catégorie
  • Récif
Mots clé
  • Poisson
  • Vivaneau

Description

Lutjanus bohar appartient à l’ordre des Perciformes et à la famille Lutjanidae.

Cette espèce a un museau pointu. Elle a une rainure qui s’étend de la narine à l’avant de l’œil et deux taches blanc argenté sur son dos. Son corps est rougeâtre et ses nageoires sont d’une teinte plus foncée. Ses iris sont jaunes. Elle a un total de 10 épines dorsales, 13 à 14 rayons mous dorsaux, 3 épines anales et 8 rayons mous anaux. Elle peut atteindre un maximum de 90 cm. Les juvéniles sont brunâtres et imitent les poissons-demoiselles du genre Chromis. Ce trait leur permet de se rapprocher de leur proie.

Habitat et écologie

Cette espèce est présente dans le Pacifique Indo-Occidental, des îles Marquises, des îles de la Ligne à l’Afrique de l’Est, de l’Australie et vers le Nord aux îles Ryükyü. Elle est beaucoup plus présente autour des îles océaniques que près des continents.

Le vivaneau rouge à deux taches habite les récifs coralliens, les lagons et les récifs des pentes externes. On le voit habituellement près des pentes raides de récifs extérieurs.

Principalement solitaire mais cette espèce peut intégrer des grands groupes pour la ponte. On la retrouve à des profondeurs comprises entre 4 et 180 mètres.

Le régime alimentaire de Lutjanus bohar se compose de poissons, de tuniciers, des crevettes, des crabes, des amphipodes, des céphalopodes, des crustacés et des gastéropodes.

 

Conservation et gestion

Selon la liste rouge de l’UICN, cette espèce est qualifiée de « préoccupation mineure », elle est commune et répandue. Cependant, l’exploitation de cette espèce est une menace potentielle. Dans certaines parties de sa gamme, elle est commercialement importante alors que dans d’autres régions, elle n’est pas consommée en raison du risque d’empoisonnement par la ciguatera. Elle fait partie des plans de gestion tout au long de sa distribution et elle est présente dans de nombreuses aires marines protégées. En Australie, sa pêche est interdite en vertu du plan de gestion des poissons de récif coralliens.

Le saviez-vous ?

Cette espèce peut vivre jusqu’à 55 ans et les scientifiques soupçonnent qu’il pourrait y avoir des individus plus âgés sur la grande barrière de corail.

Les grands individus peuvent être porteur des toxines de ciguatera qui conduit à une intoxication alimentaire pouvant provoquer des symptômes neurologiques et cardiovasculaires. C’est la raison pour laquelle ce poisson n’est pas consommé dans certaines régions.