Arbuste ramifié qui peut atteindre 4 m de haut, glabre, à l’écorce grise, lisse, aux branches dures et épaisses. Feuilles sessiles, limbe elliptique, tronqué, obtus à l’extrémité, torsadé à la base, d’un vert vif par-dessus et d’un vert pâle par-dessous, coriace et rigide. Inflorescence en thyrse ou rarement en grappe de 9 à 30 fleurons, qui peuvent atteindre 10 cm de long. Pétales circulaires, pendantes, sans être serrées, formant un calyptre rosâtre. Disque jaunâtre, baie charnue de forme ellipsoïde, d’un rouge verdâtre à maturité.
Cette espèce est endémique de Maurice, elle pousse sur les crêtes de montagne, dans des endroits exposés au vent avec généralement quelques plantes adultes esseulées localisées dans la végétation indigène. Les fleurs sont pollinisées par les oiseaux et les geckos et; les fruits dispersés par les oiseaux.
S venosum est classée « en danger critique d’extinction » sur la Liste rouge de l’IUCN. Il est très rare de trouver des plantules dans la nature qui ne survivent pas aux dégâts causés aux strates basses de la flore par les cochons sauvages. Sa population est en déclin constant, en raison de la perte d’habitat et de l’invasion des espèces exotiques.
À contre jour, la nervation réticulée est évidente dans les feuilles, d’où le nom de l’espèce venosum qui vient du mot latin venosus qui signifie « veiné ».
Le premier échantillon de cette plante fut collecté par Jean-Baptiste Lamarck en 1789.