Bois d’oliveCassine orientale

Catégorie
  • Forêts
Mots clé
  • Flancs de montagnes et forêts
  • Rivières
  • Flore
  • Indigène

Description

Un grand arbre dont la hauteur varie généralement entre 5 et 10 mètres, mais certains individus peuvent atteindre jusqu’à 20 mètres de haut[1]. Le tronc peut atteindre 90 centimètres de diamètre à sa base, avec de longues entailles verticales tout le long. Cette espèce est occasionnellement hétérophile ; ses feuilles juvéniles diffèrent des adultes. Les feuilles juvéniles sont brillantes, étroites avec des nervures médianes rouges et un rebord lisse, alors que les feuilles adultes sont larges et ovales avec un rebord dentelé.

 

[1] Atkinson, R. & Sevathian, J.-C., 2005. A guide to the plants in Mauritius. Vacoas: Mauritian Wildlife Foundation.

Habitat et écologie

Le bois d’olive est indigène des Mascareignes. Il se rencontre à des altitudes variées, dans les forêts de basse altitude, intermédiaires et dans les hauts. Il a de toutes petites fleurs hermaphrodites qui sont à la fois staminées (mâles) et carpellées (femelles). Ses fruits font parties du menu de Pterois niger, la chauve-souris de Maurice[1].

 

Conservation et menaces

Le bois d’olive est classé « vulnérable » sur la Liste rouge des espèces menacées de l’IUCN. Le déboisement et l’exploitation historiques ont grandement réduit sa population. L’arbre pousse dans un bon nombre de réserves et il est utilisé pour la restauration écologique.

 


[1] Florens, F. B. V. et al., 2017. Disproportionately large ecological role of a recently mass-culled flying fox in native forests of an oceanic island. Journal for Nature Conservation, Issue 40, pp. 85-93.

 

Le saviez-vous ?

Cette espèce a été beaucoup exploitée pour son bois rouge. L’arbre tire son nom de son petit fruit qui ressemble à une olive, mais il n’est pas apparenté à l’olivier d’Europe dont le fruit comestible est mondialement consommé depuis l’antiquité.