L’échenilleur de Maurice Lalage typica Synonym Coracina typica

Catégorie
  • Forêts
Mots clé
  • montagne et forêts
  • Faune
  • Natif
  • Oiseaux

Description générale

L’échenilleur de Maurice, le lalage typia, est un petit passereau endémique de l’île Maurice qui habite les forêts de Macchabée-Brise Fer, le sommet de la Rivière Noire et les Gorges et le versant sud de Bel Ombre à Combo. L’oiseau peut mesurer jusqu’à 22 centimètres; est décrit comme un oiseau arboricoles imperceptible et discret. Les couleurs varient grandement entre les mâles et les femelles; les mâles ont un dos gris et des parties inférieures blanches tandis que les femelles ont un dos brunâtre avec de riches parties inférieures brunes rougeâtres. La population a été estimée à 260 couples, augmentant à environ 300 à 350 couples aujourd’hui, avec les densités les plus élevées observées sur la crête de Macchabée et augmentant graduellement dans les zones de basses terres.

Habitat et écologie

L’échenilleur de Maurice préfère  la canopée forestière indigènes, humides et les sols forestiers à feuilles persistantes au-dessus de 460 mètres et dans les zones de forêts voisines dégradées ou modifiées. Il s’agit d’une espèce non migratrice et il semblerait qu’elle soit strictement territoriale tout au long de l’année. L’espèce se nourrit de grands arthropodes arboricole et de geckos. Il se reproduit entre septembre et fin février en couples monogames.

Les femelles pondent 2 à 3 œufs par nid. Les échenilleurs de Maurice peuvent être observées dans leur territoire, individuellement ou par couples.

 

État de conservation et menaces

Cette espèce est classée « vulnérable » en vertu de la liste rouge de l’UICN par rapport au petit nombre de la population. L’accroissement et la variété de population à venir peut permettre à l’espèce d’être classée de « quasi menacée ».

La perte d’habitat par la déforestation et la dégradation causée par l’invasion de plantes exotiques et la mauvaise régénération des plantes indigènes a provoqué un déclin significatif de la population de l’espèce depuis la colonisation humaine. Cette menace a été aggravée à la suite de la pulvérisation de pesticides organochlorés dans les années 1950 et 1960. D’autres menaces majeures comprennent les cyclones et les prédateurs introduits qui se nourrissent des œufs et des oisillons en plus de la concurrence potentielle du Martin triste, Acridotheres tristis pour la nourriture.

Comme la majeure partie de l’aire de répartition de l’espèce se trouve dans le parc national des gorges de Rivière Noire, l’espèce bénéficie de la protection de son habitat indigène ainsi que de la réhabilitation des forêts indigènes dans les zones de conservation et des mesures visant à écarter les animaux exotiques.  Les recommandations pour la survie future des espèces comprennent le changement de localisation des couples vers d’autres régions de l’île Maurice, comme Montagne de Bambous et les îlots après des essais.

Le saviez- vous ?

Cette espèce peut être localisée en écoutant son trille mélodique qui tend à être une série de sifflements courts suivis de notes plus aigues et plus rapides. L'appel peut également être une note grave de « tschrek» , et quand il est apeuré, il lance avec un bruit faisant «kek» suivi d'un grincement agressif.

Références

 BirdLife International. 2016.  Lalage typica. The IUCN Red List of Threatened Species 2016: e.T22706564A94077003. http://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2016-3.RLTS.T22706564A94077003.en. Downloaded on 11 August 2018.

 Wildscreen. 2008. Mauritius cuckoo-shrike. Accessed May 2018. http://www.arkive.org/mauritius-cuckoo-shrike/coracina-typica/.