Le Faisan de ColchidePhasianus colchicus

Habitat et écologie

L’habitat indigène du faisan de Colchide varie entre les mers noires et caspiennes jusqu’à la Mandchourie, la Sibérie, la Corée, la Chine continentale et Taiwan.

L’espèce habite dans les bois, les terres agricoles, les broussailles et les zones humides. Les prairies près de l’eau avec de petits bosquets d’arbres sont leurs habitats préférés, par contre, ils ont plus de mal à s’adapter aux terres agricoles largement défrichées. 

Les faisans communs sont des oiseaux grégaires, formant des troupeaux libres en dehors de la saison de reproduction. Dans les zones de chasses, ils associent les humains au danger, ils présentent donc un comportement timide et vont rapidement chercher la sécurité une fois. Ils sont capables de voler sur de courtes distances, généralement à une vitesse entre 43 et 61 km par heure mais ils peuvent courir à une vitesse allant jusqu’à 90 km par heure lorsqu’ils sont poursuivis.

Dans son aire d’introduction, c’est un omnivore opportuniste, se nourrissant d’une large variété de denrées alimentaires, préférant des aliments riches en énergie tels que les grains cultivés et les fruits.

Pendant la saison de reproduction, les mâles peuvent s’accoupler avec plusieurs femelles. Cette dernière pondra 8 à 15 œufs à la fois qui seront incubés sur une période de 2 à 3 semaines. Elles nichent sur le sol à l'intérieur des creux peu profonds bordés d’herbe et de feuilles, généralement cachés par une couverture dense ou une haie, mais elles restent perchées sur les arbres la nuit. Après l’éclosion, les poussins quittent le nid en quelques heures mais restent près des femelles pendant plusieurs semaines. Ils prennent leur envol après 12 à 14 jours et commencent à ressembler à des adultes à partir 15 semaines.

Conservation et gestion

Parmi leur gamme introduite en Europe, les faisans sont répandus et les populations sauvages ont augmenté avec des oiseaux élevés en captivité pour la chasse.

Dans une partie de son aire de répartition indigène, la fragmentation et la dégradation de l’habitat sévère ainsi que la chasse l’ont amené à disparaître. Toutefois, selon l’UICN, il n’y a pas d’information fiable sur son statut.